Publié : 10/09/2020

UITA et des représentants de la diaspora algérienne se sont réunis à Genève le mois dernier pour dénoncer la violation continue des droits de l'homme en Algérie, en particulier le recours du gouvernement à la détention arbitraire. Après une marche de huit jours depuis Chambéry, en France, les participants ont remis une lettre à Michelle Bachelet, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, lui demandant, ainsi qu'au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, d'agir en réponse à la répression en cours en Algérie.

Raouf Mellal, président du SNATEG, affilié à l'UITA, et l'un des principaux organisateurs de la marche, a commenté : " J'ai marché jusqu'à Genève pour porter la voix des syndicalistes réprimés et persécutés en Algérie. J'ai été arrêté plusieurs fois, j'ai subi des abus et des violences incroyables. La cause des détenus est primordiale. Leur libération serait un acquis pour le Hirak, pour la démocratie et pour le peuple algérien dans son ensemble".

Le 1er septembre, l'agence de presse étatique algérienne Algérie Presse Service a publié un article accompagné d'une photo d'une réunion de l'ONU à Genève, affirmant faussement que la plainte avait été rejetée par l'ONU dans les 24 heures. Dans une déclaration officielle, le Bureau des droits de l'homme des Nations unies a qualifié cette opération de "fake news" de "fabrication complète du début à la fin".

 

J'ai été arrêté plusieurs fois, j'ai subi des abus et des violences incroyables. La cause des détenus est primordiale. Leur libération serait un accomplissement pour le Hirak, pour la démocratie et pour le peuple algérien dans son ensemble.
Raouf Mellal, Président du SNATEG