Publié : 21/01/2021

Les usines de volailles qui abattent 175 oiseaux par minute ont 10 fois plus de chances d'avoir des cas de COVID-19 que les usines qui abattent 140 oiseaux par minute.

Cette conclusion tirée par le Washington Post à partir d'une analyse des données recueillies par le Food and Environment Reporting Network (FERN) est également soutenue par la recherche (en anglais) universitaire.

  • Pour traiter 175 oiseaux par minute, les travailleurs se tiennent au coude à coude et se heurtent inévitablement les uns aux autres ; les boucliers en plastique fournis pour prévenir la propagation du coronavirus offrent peu ou pas de protection dans cet environnement.
  • L'administration Trump sortante souhaite rendre permanente l'accélération des lignes par une législation de dernière minute, tandis que le président élu Biden s'est prononcé contre l'augmentation de la vitesse des lignes.
  • Le sénateur Cory Booker (démocrate, New Jersey) a présenté un projet de loi en juillet pour bloquer l'augmentation de la vitesse des lignes et a accusé l'administration Trump de ne pas "protéger adéquatement les travailleurs-euses des usines de conditionnement de la viande".

Le président de l'UITA Mark Lauritsen a déclaré que l'affiliée de l'UITA, l'UFCW "travaillera avec l'administration Biden pour protéger les travailleurs-euses du secteur de la viande et de la volaille pendant la pandémie de coronavirus et au-delà. Les vitesses excessives des lignes sont un danger qui expose les travailleurs-euses à un risque accru d'infection et de blessure, y compris les microtraumatismes répétés".

*La photo ci-dessus des travailleurs-euses de la volaille de l'UFCW a été prise avant le COVID-19.

 

L'affiliée de l'UITA, l'UFCW travaillera avec l'administration Biden pour protéger les travailleurs-euses du secteur de la viande et de la volaille pendant la pandémie de coronavirus et au-delà. Les vitesses de ligne excessives constituent un danger qui expose les travailleurs-euses à un risque accru d'infection et de blessure, y compris les microtraumatismes répétés.
Mark Lauritsen, président de l'UITA