Publié : 15/02/2021

 

L’UITA a salué l’adoption par le Comité des pêches (COFI) de la FAO de la "Déclaration sur la durabilité de la pêche et de l’aquaculture". Cette déclaration, adoptée lors de la session du Comité en février 2021, appelle les États membres de la FAO à: «Promouvoir la réalisation de conditions de travail sûres, saines et équitables pour tous-tes dans le secteur, soutenir les efforts pour prévenir et arrêter le travail forcé, faciliter l'accès aux programmes de protection pour les pêcheurs-euses et les producteurs-trices aquacoles et leurs communautés, soutenir les mesures pour améliorer la sécurité dans la mer, et œuvrer à l'amélioration du niveau de vie de tous-tes dans le secteur, en coopération avec d'autres organisations internationales compétentes, notamment l'Organisation internationale du travail et l'Organisation maritime internationale."

La déclaration reconnaît également la responsabilité des États pour assurer l'autonomisation des femmes dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture par le biais de politiques fondées sur le genre et d'actions efficaces contre la discrimination et la violence sexiste sur le lieu de travail.

Parmi les autres résultats de la session 2021 du COFI, on peut citer:

Les États membres ont appelé à la pleine reconnaissance du rôle de la pêche et de l'aquaculture dans la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition et ont exprimé leur confiance dans la "capacité du secteur à se préparer et à répondre à l'évolution du climat et des conditions océaniques, et dans son engagement en faveur de la durabilité".

Le rôle du COFI en tant que "principal forum mondial de discussions et de décisions sur les questions liées à la pêche et à l'aquaculture" a été réaffirmé.

L'UITA participe au COFI aux côtés de la Fédération internationale des ouvriers du transport. Une déclaration commune saluant les engagements pris dans la déclaration en vue d'améliorer les conditions de travail est disponible ici.

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley , a déclaré : "Nous nous félicitons de la reconnaissance de l'importance de la pêche et de l'aquaculture, mais la lutte contre la pauvreté et la faim doit commencer au sein même du secteur ; les travailleurs-euses doivent avoir le droit de s'organiser afin de pouvoir garantir, par l'intermédiaire de leurs syndicats, "des conditions de travail sûres, saines et équitables pour tous-tes dans le secteur".

*Crédit photo : FAO

Nous nous félicitons de la reconnaissance de l'importance de la pêche et de l'aquaculture, mais la lutte contre la pauvreté et la faim doit commencer au sein même du secteur ; les travailleurs-euses doivent avoir le droit de s'organiser afin de pouvoir garantir, par le biais de leurs syndicats, "des conditions de travail sûres, saines et équitables pour tous-tes dans le secteur".
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA