Publié : 29/10/2020

Le 16 octobre, plus de 110 témoignages de travailleurs victimes de harcèlement sexuel ont été enregistrés au siège social de McDonald's en France. Juste avant, 50 travailleurs et sympathisants de McDonald's ont manifesté devant un magasin McDonald's à Paris où plusieurs travailleurs ont été victimes de harcèlement sexuel. Plus tôt dans la semaine, les médias ont largement couvert les témoignages de travailleurs de McDonald's en France sur le harcèlement dont ils ont été victimes de la part de leurs supérieurs, de leurs collègues et de clients, ainsi que sur le refus de l'entreprise d'assumer ses responsabilités.

Un employé de McDonald's qui a demandé à rester anonyme par crainte a commenté : "Ils profitent de leur jeunesse, de leur manque d'éducation et de leur dépendance vis-à-vis de leur salaire pour en faire ce qu'ils veulent."

Des travailleurs du monde entier ont témoigné de situations similaires chez McDonald's, ce qui a conduit l'UITA, ainsi que EFFAT-UITA Europe, son affilié nord-américain SEIU et la centrale syndicale nationale brésilienne UGT à déposer une plainte auprès de l'OCDE pour demander que des mesures soient prises contre le harcèlement sexuel dans les restaurants McDonald's.

" L'UITA soutient ces travailleurs dans leur appel à la justice et à la fin du harcèlement sexuel. Aucun travailleur ne devrait être victime de harcèlement sexuel. Nous demandons à McDonald's de prendre ses responsabilités sans plus tarder", a insisté le secrétaire général de l'UITA, Sue Longley.

Voir l'enquête "À l'air libre" de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles chez le géant mondial de la restauration rapide.

L'UITA soutient ces travailleurs dans leur appel à la justice et à la fin du harcèlement sexuel. Aucun travailleur ne devrait être victime de harcèlement sexuel. Nous demandons à McDonald's de prendre ses responsabilités sans plus tarder.
Secrétaire général de l'UITA Sue Longley