Publié : 21/05/2021

Le 19 mai, l'UITA, en collaboration avec EFFAT-UITA, a organisé une visioconférence mondiale visant à accroître la pression sur l'industrie de la restauration rapide pour qu'elle traite les nombreux problèmes de santé et de sécurité au travail signalés par les affiliées de l'UITA dans le monde entier. Les participant-e-s ont observé un moment de silence pour honorer le travailleur et leader de longue date de la lutte pour un salaire horaire de 15 dollars (Fight for $15) au Texas, Isias Sapon, qui est décédé à l'âge de 50 ans des suites d'une maladie liée au COVID.

  • Plus de 30 affiliées de l'UITA se sont réunies pour analyser les résultats de l'enquête de l'EFFAT sur la santé et la sécurité dans le secteur de la restauration rapide et pour discuter des prochaines étapes de la lutte pour responsabiliser l'industrie.
  • Le 19 mai également, les travailleurs-euses de la restauration rapide aux États-Unis se sont mis en grève pour réclamer des conditions de travail sûres et un salaire équitable ; depuis le début de la pandémie, les travailleurs-euses de la restauration rapide, dont beaucoup ne sont payé-e-s que 7,25 USD de l'heure, ont signalé de graves dangers sur le lieu de travail autour du COVID-19.
  • Après une lutte longue et déterminée des affiliées de l'UITA, le gouvernement espagnol a récemment approuvé un décret qui reconnaît les livreurs-euses de repas comme des salarié-e-s et non comme des indépendant-e-s, comme l'affirment les entreprises.

Comme l'a déclaré Precious Cole, une employée de McDonald's en Caroline du Nord (États-Unis), « Nous allons être solidaires, nous voulons les 15 dollars. Nous voulons un syndicat, pour que ce genre de choses n'arrive pas et pour que nous ayons une voix. C'est notre façon de leur faire savoir que nous sommes là pour rester et que nous allons leur faire face. Chaque fois qu’ils se retourneront, nous serons là. »

Nous allons être solidaires, nous voulons les 15 dollars. Nous voulons un syndicat, pour que ce genre de choses n'arrive pas et pour que nous ayons une voix. C'est notre façon de leur faire savoir que nous sommes là pour rester et que nous allons leur faire face. Chaque fois qu’ils se retourneront, nous serons là.
Precious Cole, militante et travailleuse chez McDonald's