Publié : 11/02/2021

Le coup d'État militaire au Myanmar est une attaque brutale contre la démocratie. L'UITA exige que le Tatmadaw [armée du Myanmar] se retire de tous les postes gouvernementaux élus, se retire des affaires politiques et civiles et mette fin à ses activités économiques.  L'UITA exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous-tes les dirigeant-e-s de partis politiques et représentant-s élu-e-s, journalistes, écrivains et défenseurs des droits de l'homme détenu-e-s. Nous appelons à des élections libres, justes et transparentes qui incluent la participation de tous les peuples, y compris les 2,6 millions de personnes précédemment privées de leur droit de vote en raison de leur appartenance ethnique. Nous exprimons notre pleine solidarité avec les manifestants qui réclament le retour à un régime démocratique et civil.

Pour en savoir plus visitez la page de l'UITA Asie/Pacifique.

L'UITA se joint à nos syndicats mondiaux frères pour demander que:

  • Le Conseil de sécurité des Nations unies impose des sanctions contre les chefs militaires responsables du coup d'État, y compris des sanctions visant le capital économique qui fournit aux militaires leurs revenus
  • Le Conseil de sécurité des Nations unies impose un embargo mondial sur les armes au Myanmar
  • L'Union européenne annule le statut commercial préférentiel "Tout sauf les armes" (TSA) du Myanmar
  • Les entreprises internationales opérant au Myanmar mettent fin à toute relation d'affaires directe ou indirecte ou à tout lien financier avec des entreprises appartenant à l'armée et à utiliser leur influence pour obtenir la libération des détenu-e-s, rétablir les institutions démocratiques et garantir les droits de l'homme et du travail de tous les travailleurs-euses du Myanmar. Cela doit inclure les entreprises internationales qui apportent leur soutien aux travailleurs-euses lorsque leurs activités sont réduites, y compris la protection des travailleurs-euses qui protestent contre le coup d'État.

Nous exhortons à nos affiliées de faire pression sur leur gouvernement national pour exiger que l'armée du Myanmar annule l'état d'urgence, libère immédiatement toutes les personnalités politiques et tous-tes les militant-e-s, défende le droit du peuple du Myanmar à choisir ses dirigeant-e-s et supprime les limites à la liberté d'expression, de réunion et d'association.

La Secrétaire générale de l'UITA Sue Longley a déclaré que "l'UITA va entamer des discussions avec les sociétés transnationales qui ont des opérations directes, des chaînes d'approvisionnement ou d'autres intérêts économiques au Myanmar. Nous attendons des sociétés qu'elles prennent des mesures actives pour cesser leurs activités commerciales avec l'armée et leurs bailleurs de fonds et qu'elles utilisent leur influence pour protéger les travailleurs-euses qui protestent contre le coup d'État, maintenir la démocratie et promouvoir le retour à un régime civil".

L'UITA va entamer des discussions avec les sociétés transnationales qui ont des opérations directes, des chaînes d'approvisionnement ou d'autres intérêts économiques au Myanmar. Nous attendons des sociétés qu'elles prennent des mesures actives pour cesser leurs activités commerciales avec l'armée et leurs bailleurs de fonds et qu'elles utilisent leur influence pour protéger les travailleurs-euses qui protestent contre le coup d'État, maintenir la démocratie et promouvoir le retour à un régime civil.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA