Publié : 17/03/2021

Le 16 mars, une importante manifestation devant le siège social de Döhler en Turquie a rassemblé des syndicalistes et leurs partisans appelant le géant allemand des ingrédients Döhler à respecter les droits syndicaux en Turquie.

Il y a cinq ans, en mars 2016, le ministère turc du Travail a accordé à Tekgıda-İş, affilié à l'UITA, le statut d’entité de négociation collective chez Döhler Turquie. Depuis lors, la direction du groupe Döhler en Turquie s'est engagée dans un effort concerté pour refuser aux travailleurs-euses leurs droits syndicaux. Elle a :

  • licencié injustement des travailleurs-euses pour activité syndicale ;
  • interrogé illégalement des travailleurs-euses pour obtenir leurs données éléctroniques tenues par l'Etat afin de vérifier leur statut syndical et fait pression pour qu'ils-elles renoncent à leur affiliation syndicale ; ceux-celles qui ont refusé de divulguer leurs données ont été licencié-e-s ;
  • a forcé des travailleurs-euses, pour la plupart membres du syndicat, à démissionner et à être réembauché-e-s par un sous-traitant, dans le but de détruire le syndicat ;
  • n'a pas négocié avec Tekgıda-İş, le syndicat officiellement reconnu des travailleurs-euses.

La Secrétaire générale de l'UITA, Sue Longley, a déclaré : « Le groupe Döhler doit respecter ses obligations internationales en matière de droits humains, remédier aux violations des droits par des discussions avec Tekgıda-İş et l'UITA, et entamer des négociations de bonne foi avec Tekgıda-İş, avec qui le groupe Döhler a une relation de négociation collective légalement mandatée ».

Le groupe Döhler doit respecter ses obligations internationales en matière de droits humains, remédier aux violations des droits par des discussions avec Tekgıda-İş et l'UITA, et entamer des négociations de bonne foi avec Tekgıda-İş, avec qui le groupe Döhler a une relation de négociation collective légalement mandatée.
Sue Longley, secrétaire générale de l'UITA