Publié : 29/01/2021

Le 26 janvier, l'invitée de l'éditorial, Yamina Meghraoui, présidente du Comité national des femmes de SNAPAP/CGATA, affiliée à l'UITA, a décrit la situation désespérée des femmes syndicalistes détenues sous de fausses accusations en Algérie. Le SNAPAP/CGATA et la fédération syndicale mondiale, Internationale des services publics, ont lancé une campagne exigeant la libération inconditionnelle de Dalila Touat et Namia Abdelkader, toutes deux enseignantes et prisonnières d'opinion.

*Dalila Touat a été condamnée le 3 janvier à 18 mois de prison pour son opposition à l'élection présidentielle, notamment pour des accusations de "publications portant atteinte à l'ordre public". Dalila a entamé une grève de la faim depuis sa condamnation, et sa vie est maintenant en danger

*Namia Abdelkader est incarcérée depuis le 2 décembre pour s'être exprimée, avoir fait face à l'injustice et avoir combattu les généraux corrompus au pouvoir

L'UITA appelle ses membres à soutenir la campagne en ligne PSI/LabourStart pour libérer ces prisonnières d'opinion !

 

 

Nous exhortons le gouvernement à arrêter toutes les persécutions, les emprisonnements arbitraires et injustes et les poursuites judiciaires à l'encontre des militantes et de libérer tous-tes les prisonniers-ères d'opinion en Algérie.
Yamina Meghraoui, présidente du Comité national des femmes de l'affiliée de l'UITA SNAPAP/CGATA